De Cannes à Venise, en passant par Berlin et Toronto, les films africains s'imposent comme l'une des forces créatives les plus dynamiques du cinéma contemporain. Cette année, pas moins de douze longs métrages du continent ont été sélectionnés dans les sections officielles des plus grands festivals.
Une diversité de regards
Loin des clichés et des récits univoques, le nouveau cinéma africain explore une multiplicité de thématiques : des drames intimistes aux comédies musicales, des thrillers politiques aux récits de science-fiction.
"Nous ne racontons plus l'Afrique pour les autres. Nous racontons nos histoires, avec nos codes esthétiques, pour nous-mêmes et pour le monde." — Fatou Cissé, réalisatrice sénégalaise
Les films qui marquent 2025
- "Lagos Dreams" (Nigeria) - Une plongée dans la jeunesse créative de Lagos
- "Le Désert rose" (Maroc) - Un road-movie poétique à travers le Sahara
- "Kinshasa Requiem" (RDC) - Un thriller politique haletant
- "Ancestral" (Kenya) - Une fresque historique monumentale
Une industrie en structuration
Au-delà des succès festivaliers, c'est toute une industrie qui se construit. Les studios de Nollywood au Nigeria produisent désormais plus de 2000 films par an. L'Afrique du Sud, le Maroc et le Kenya développent des infrastructures de production aux standards internationaux.
Le défi de la distribution
Le principal enjeu reste l'accès aux écrans. Les plateformes de streaming représentent une opportunité majeure pour toucher un public global, mais aussi local, dans un continent où les salles de cinéma restent rares.