C'est une annonce qui pourrait marquer un tournant dans l'histoire de l'énergie solaire. Des chercheurs de l'Université de Stanford, en collaboration avec des équipes du CNRS et de l'Institut Fraunhofer, ont mis au point une nouvelle architecture de cellule photovoltaïque dont le rendement dépasse les 35%.

Une percée technologique majeure

Les cellules photovoltaïques commerciales actuelles affichent des rendements compris entre 15% et 22%. Le passage à 35% représente donc un bond considérable qui pourrait réduire drastiquement le coût de l'énergie solaire.

"Cette découverte est le fruit de dix années de recherche. Nous avons enfin réussi à combiner plusieurs technologies de manière efficace et reproductible à l'échelle industrielle." — Professeure Sarah Mitchell, Stanford University

Comment ça marche ?

La nouvelle cellule utilise une structure en tandem combinant trois couches de matériaux semi-conducteurs différents :

  • Une couche de pérovskite pour capter les rayons ultraviolets
  • Une couche de silicium cristallin pour la lumière visible
  • Une couche de chalcogénure pour l'infrarouge

Vers une industrialisation rapide

Contrairement à d'autres avancées de laboratoire, cette technologie utilise des procédés compatibles avec les lignes de production existantes. Les chercheurs estiment qu'une production commerciale pourrait débuter d'ici trois ans.

Impact sur la transition énergétique

Si ces résultats se confirment à grande échelle, le coût de l'énergie solaire pourrait chuter de 40% supplémentaires, rendant cette source d'énergie compétitive avec les fossiles même sans subventions dans la majorité des régions du monde.